De l’importance de se défendre, sur l’imputabilité des séquelles au fait accidentel.

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D’une indemnisation limitée à quelques 10 000 €, elle sera jugée à 1,2 million d’euros…

Mme S. avait eu la cheville blessée par un mineur l’ayant percuté avec sa trottinette. Logiquement, les parents responsables civilement et leur assurance devaient l’indemniser, de ce traumatisme, et quelques centaines d’euros lui seront versés durant la maladie traumatique.

Mais, Mme S. sera victime d’un accident vasculaire cérébral, lorsque son plâtre lui sera enlevé.

Le médecin conseil de l’assurance refusera de prendre en considération les importantes séquelles de l’AVC, évoquant l’absence de caractère direct et certain ne permettant pas de l’imputer au traumatisme initial…

Le bénéfice du doute ne peut jamais profiter aux victimes…. sachant que ce doute frappe toujours très facilement le médecin examinateur payé par l’assurance…

A l’issue d’une longue et éprouvante procédure, l’expert judiciaire puis le Tribunal reconnaitront le lien de causalité entre l’embolie, et donc l’AVC, et le traumatisme initial à la cheville.

Les séquelles étant lourdes, Mme S., au lieu de percevoir au mieux 10 000 €, sera indemnisée plus de 1,2 million d’euros, hors frais de logement qui seront prochainement indemnisés intégralement s’agissant de la construction de sa nouvelle maison adaptée. Une rente mensuelle lui est également payée par l’assurance, pour régler l’aide humaine dont Mme S. a besoin.

Il ne faut donc pas attendre de subir les conclusions d’un médecin assurantiel pour prendre conseil, les enjeux étant parfois considérables. Ce n’est pas Mme S. et sa famille, qui ont fait confiance au Cabinet KERDONCUFF AVOCATS, qui diront le contraire. Le jugement est définitif.

Jugement Tribunal Judiciaire de Bordeaux 2 Février 2022 – RG 20/03372

KERDONCUFF AVOCATS Avocat Spécialiste en droit du dommage corporel à Bordeaux et Biarritz